Je salue le combattant, qui reconnaissons-le, se bat vaillamment.

Animé sûrement de ton saint patron connu pour avoir terrassé le dragon. Terrasser n’est pas tuer mais le mettre en terre pour en extraire son feu. Nous avons tous un dragon, un moi ténébreux de matière et d’esprit morbides, à tenir en respect. Symboliquement nous devons libérer la lumière piégée, transformée en un feu agité plus ou moins dévorant. Ce n’est pas à toi que je l’apprendrai. Une arme est toujours nécessaire : chaque élément de vie depuis les origines eut et a encore besoin d’un saint Michel pour survivre.

Bon ! je vois que tu passes à l’arme lourde parfois : ce n’est qu’une question de stratégie. La ruse est sensée et utile pour un bon stratège. Elle travaille dans le réel, et n’est donc pas le mensonge. Je vois aussi que ton saint patron t’inspire des armes nouvelles « bourbonnantes ». Après tout, fruit de la terre ne peut nuire, sagement bien sûr. Pas sûr qu’à moi çà passerait la migraine : plutôt le contraire. Mais faut voir, teste encore. Peut-être pourra-t-on envisager sa place dans le grand Vidal que tu dois connaître maintenant.

Si on en revient à ton histoire de curé : je pense que tu vois qu’en la réalité, tu joues sur les deux fronts, céleste et terrestre. Tu es à la bonne distance sur ton champ de bataille. Reste à travailler plus encore ces deux fronts (l’intériorité et l’extériorité) : apaiser le dragon et ainsi que tu le fais, décrypter (sortir de sa crypte quelques secrets de la vie). Bravo encore pour ta persévérance.

J’ai écris récemment un article pour l’INSTITUT D’ÉTHIQUE CONTEMPORAINE sur la pratique du médecin de famille et l’autonomie du malade.
Au cas où tu manquerais de lecture
 http://institut-ethique-contemporaine.org/article_ethique_medicale.html

http://institut-ethique-contemporaine.org/article_ethique_medicale.html

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